Lundi 1° juillet 2019 à 18h30
Rue Chevalier de La Barre à la Seyne sur Mer
Rassemblement de vigilance laïque
Commémoration du supplice du Chevalier de La Barre, torturé puis exécuté il y a 253 ans, pour ne pas s’être découvert lors du passage d’une procession, et pour détenir le Dictionnaire Philosophique de Voltaire.
La Justice était alors au service de l’Eglise.
L’Eglise était alors un corps constitué de l’Etat.
Depuis 1905, la République est organisée selon un principe juridique que l’on appelle la Laïcité. L’article 1 de la Loi de 1905 proclame que l’Etat assure la liberté de conscience de chaque citoyen, et dans ce cadre-là, il garantit le libre exercice des cultes.
Pour la Libre Pensée, la laïcité c’est la séparation des Eglises et de l’Etat, résumée par cette formule de Victor Hugo : « l’Eglise chez elle, l’Etat chez lui ». Et pour cela, l’article 2 de la loi de 1905 précise : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
Ce qui veut dire que l’Etat n’a pas à s’occuper des affaires internes des religions ; il doit simplement faire respecter l’ordre public.
Or, depuis des dizaines d’années (en particulier depuis la Vème République), ces principes fondamentaux sont altérés par de multiples mesures qui dégradent la solidité républicaine de la loi de 1905. Les déclarations et prises de positions du gouvernement de Mrs. Macron, Philippe, Castaner et Blanquer s’inscrivent dans cette déplorable tradition.
Bien qu’affirmant ne pas vouloir toucher à l’article 1 et 2, le gouvernement voudrait augmenter les financements publics des religions (en multipliant les cadeaux fiscaux) et » en même temps » instaurer une sorte de tutelle sur certaines associations religieuses.
NON à la révision de la loi de 1905